Indications
Le scanner est souvent l’examen de première intention pour l’exploration de nombreuses pathologies :
- Abdomen et système urinaire.
- Thorax (poumons).
- Le système musculo-squelettique et en particulier l’étude osseuse.
- Le cou.
- Les oreilles.
- Le massif facial et sinus.scanner volumétrie
- Le crâne et son contenu.
- Le rachis.
L’imagerie dentaire (Dentascanner, rendu volumique 3D)
Toutes ces reconstructions sont réalisées sur consoles alors que le patient est déjà retourné en salle d’attente et que seules quelques minutes de son temps n’ont été prises en salle d’examen.
Notre site est équipé d’un module interventionnel dédié permettant la réalisation d’infiltration du rachis ou musculo-squelettique. Le centre est le premier de la région havraise à proposer :
- Le coloscanner ou coloscopie virtuelle : permet de dépister de façon non invasive, sans anesthésie, la plupart des pathologies du colon et en particulier les polypes et cancers.
- L’angioscanner ou artériographie virtuelle : permet l’étude 2D et 3D des artères et des veines de l’ensemble du corps humain sans démarche invasive.
Le CAD pulmonaire ou détection automatique des nodules pulmonaires : permet de détecter d’éventuels cancers du poumon à un stade précoce et le cas échéant d’établir une surveillance 3D volumique des lésions.
Scanner
Description
En consiste un scanner ?
Cet appareil permet de faire des images en coupe du corps humain. Les renseignements apportés par cet examen sont très souvent déterminants pour porter un diagnostic précis.
Le scanner utilise les rayons X. Cet appareil permet de faire des images en coupe du corps humain. Le tube à rayons X et sa batterie de détecteurs tournent sans s’arrêter autour du patient alors que la table avance à vitesse constante.
Les différences d’absorption du rayonnement X entre le tissu normal et le tissu pathologique permettent d’obtenir par calculs matriciels des images sur une échelle de gris. Ainsi avec le scanner, c’est le faisceau de rayons X qui tourne autour du patient et le détecteur est l’équivalent du film.
Chaque organe peut être examiné très rapidement en moins de 10 secondes. Les données recueillies par le radiologue sont chargées sur une console de post traitement avec des logiciels d’étude spécifique pour chaque organe.
Une injection intra veineuse de produit de contraste iodée peut être nécessaire apportant une information diagnostique et un contraste supplémentaire aux éventuelles lésions. Elle précise le degré de vascularisation des tissus observés ou opacifie la lumière des vaisseaux (angioscanner).
Scanner
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La liste des médicaments que vous prenez
Votre ordonnance prescrite par votre médecin traitant
Votre attestation de mutuelle en cours de validité
Votre attestation d'accident de travail
Votre carte vitale et son attestation papier
Vos anciens examens si vous en possédez
Votre attestation de maladie professionnelle
Vos résultats d'analyses de sang
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Informations spécifiques
Dentascanner avant implant
Scanner injecté
Coroscanner
Scanner
Déroulement de l'examen
Avant l’examen
La secrétaire procède à votre accueil en récupérant vos papiers de sécurité sociale, votre ordonnance ou votre invitation dans le cadre du programme de dépistage du cancer du sein, ainsi que votre dernier examen mammographique ou échographique mammaire.
Les examens des reins, de la vessie, du bassin, de l’utérus, des ovaires et de la grossesse nécessitent une distension de la vessie. Boire un demi litre d’eau 30-45 minutes avant l’examen, et s’abstenir d’uriner.
Le jour de l’examen, veillez à ne pas appliquer de crème ou lait corporel sur la poitrine pour faciliter la manipulation.
A votre arrivée, l’équipe médicale vous pose quelques questions sur vos antécédents familiaux en matière de cancer du sein afin de cerner les éventuels facteurs de risque.
On vous demande d’ôter tous vos vêtements sur le haut du corps de façon à libérer la poitrine. Vous ôtez également vos bijoux : longues boucles d’oreilles, colliers et attachez vos cheveux.
Pendant l’examen
a mammographie est réalisée sur un appareil spécifique situé dans une pièce exclusivement destinée à cet examen.
Lors de l’examen, le sein est comprimé entre deux plaques. Ce n’est jamais agréable et parfois un peu douloureux. Néanmoins, cette compression se justifie car elle permet de dissocier les différentes structures du sein et de donner une image avec moins de superpositions ce qui aide à détecter une anomalie éventuelle. La manipulatrice qui vous prend en charge réalise deux clichés sur chaque sein, un de face et un en oblique.
Le médecin radiologue vous examine ensuite et interprète la mammographie.
Bon à savoir : certains seins sont plus lisibles que d’autres. Les seins denses par exemple, qui comportent peu de graisse, donnent une image plus difficile à interpréter. Dans ce cas et dans certains autres, la mammographie peut être complétée par une échographie si le radiologue le juge nécessaire.
Une ponction ou biopsie du sein sous échographie ou encore une biopsie stéréotaxique pourront parfois être demandées par le radiologue en complément.
Dans le cas de biopsie stéréotaxique, macrobiopsie stéréotaxique il est nécessaire lors de la prise de rendez-vous de faire connaître un risque hémorragique. Vous devrez préciser à la secrétaire si vous suivez un traitement anti-agrégant plaquettaire ou anti-coagulant (indiquer les noms des médicaments) et amener la liste écrite de tous les médicaments pris habituellement.
Ces traitements ne doivent pas être arrêtés. La secrétaire vous précisera la conduite à tenir.
Vous restez en moyenne 10 à 15 minutes dans la salle d’examen.
Résultats
En dehors du dépistage,
Les clichés et le résultat des examens vous sont donnés immédiatement. Il est possible d’adresser par mail crypté et sécurisé (apicrypt) le compte rendu à votre médecin. Il est également possible d’accéder à votre examen sur internet : voir modalité en cliquant ici (lien vers page accès internet). Le cout de la mammographie est pris en charge comme toute radiographie.
Dans le cadre du programme de dépistage du cancer du sein de Seine-Maritime (EMMA) :
Le dépistage du cancer du sein, en Seine-Maritime, concerne toutes les femmes de 50 à 74 ans. Elles bénéficient d’une prise en charge gratuite pour la réalisation d’une mammographie tous les 2 ans. Le cabinet a été agréé pour la réalisation de ce dépistage : Ainsi le matériel est contrôlé par un organisme indépendant et les radiologues et les manipulateurs(rices) ont bénéficié d’une formation particulière.
a) Les clichés sont considérés comme normaux par le radiologue :
ils sont transmis pour une deuxième lecture au Centre de Dépistage EMMA à Yvetot, puis ils vous sont adressés directement à votre domicile (10 à 15 jours plus tard) par le centre de dépistage (EMMA). En cas de doute sur une anomalie lors de la 2ème lecture le cabinet de radiologie vous recontactera pour réaliser des clichés complémentaires.
b) Les clichés sont considérés d’emblée comme anormaux par le radiologue :
le radiologue vous demandera de revoir votre médecin traitant pour mettre en place des explorations complémentaires. Vos clichés ne seront pas envoyés au Centre de Dépistage pour une deuxième lecture. Le Centre de dépistage sera informé de vos résultats et de votre suivi, dans le plus strict respect de la confidentialité.
Scanner
Informations importantes
Quelle est la durée de l'examen ?
L’examen dure 10 à 15 minutes
Dois-je apporter quelque chose pour l’examen ?
Il est très important de vous munir de vos précédents examens de mammographie si vous en avez car il est toujours intéressant de comparer les images à plusieurs années d’intervalle.
En cas de grossesse
En cas de grossesse
Pas de contre-indication absolue mais par principe de précaution, on évitera de réaliser une injection surtout avant 12 semaines d’aménorrhée.
Il est préférable dans la mesure du possible de différer après l’accouchement tout examen utilisant des rayons X concernant la région de l’abdomen et du pelvis. Un examen alternatif sera envisagé.
En cas de doute sur une éventuelle grossesse, il est recommandé sauf nécessité, d’effectuer les examens utilisant des rayons X concernant l’abdomen et le pelvis en première phase de cycle, au mieux dans les 10 premiers jours qui suivent le début des dernières règles.
Concernant l’injection de produit de contraste iodée
Concernant l’injection de produit de contraste iodée…
En cas de terrain allergique : avec le développement des nouveaux produits de contraste iodés, les réactions allergiques survenant après leur injection sont devenues très rares. Leur survenue est imprévisible, mais on sait que l’intensité de la réaction peut être amoindrie chez les sujets à terrain allergique par la prescription d’une prémédication antiallergique à prendre la veille et le jour de l’examen. Veuillez donc préciser lors de la prise de rendez-vous vos antécédents allergiques et en particulier si vous avez eu de l’asthme, de l’urticaire, des œdèmes suite à l’ingestion d’une substance, une allergie à des produits ou médicaments.
En cas de diabète
Le diabète ne constitue pas une contre-indication absolue à la réalisation d’une injection de produit de contraste iodé. Il convient simplement de respecter un certain nombre de précautions. Il faut disposer d’une prise de sang récente datant de moins de 3 mois (plus récente si événement intercurrent) contenant un dosage de la créatinine pour apprécier la fonction rénale. Il faut maintenir une hydratation importante et on préconise en pratique de boire 2 litres d’eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l’examen. Dans les cas où le jeûne est prescrit l’examen est si possible programmé en début de matinée ou d’après-midi pour en limiter les effets.
Chez les patients sous Metformine (Glucophage®, Glucinan®, Stagid® et génériques) il convient d’arrê-ter le traitement 48 heures après l’injection (il n’est plus recommandé de l’arrêter 48 heures avant l’exa-men).
Ne pas interrompre l’insuline. Les séries d’injection d’insuline peuvent néanmoins au besoin être adaptées en fonction de la nécessité ou non d’un jeûne. Rapprochez-vous de votre médecin traitant ou de votre diabétologue.
En cas d’insuffisance rénale
Il faut disposer d’un examen de sang de moins de 3 mois, précisant la créatininémie : si celle-ci est supérieure à 200 µmol/ml ou une clearance < 30 ml/mn, l’injection d’iode sera à priori récuser. Si la créatininémie est < à 200 µmol/ml, une hydratation importante avant et après examen est préconisée : boire 2L d’eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l’examen.
Exposition aux rayons X durant le scanner
Concernant l’exposition aux rayons X durant le scanner
Les doses de rayons X délivrées sont faibles : nous nous engageons dans un programme de radioprotec-tion de nos patients afin d’assurer la dose minimale et suffisante pour chaque examen (principe ALARA : « As Low As Reasonably Achievable »).
Le principe ALARA a été adopté par l’Europe dans les directives Euratom notamment pour assurer la protection des populations sur les conséquences de la radioactivité. Le principe ALARA signifie : Aussi bas qu’il soit raisonnablement possible de le faire.
Nous avons également développés des protocoles basses doses sur certains organes à fort contraste naturels comme le massif facial et les sinus, le poumon, le rachis lombaire … qui délivrent une irradiation moindre qu’une radiographie standard !
En cas de grossesse
Pas de contre-indication absolue mais par principe de précaution, on évitera de réaliser une injection surtout avant 12 semaines d’aménorrhée.
Il est préférable dans la mesure du possible de différer après l’accouchement tout examen utilisant des rayons X concernant la région de l’abdomen et du pelvis. Un examen alternatif sera envisagé.
En cas de doute sur une éventuelle grossesse, il est recommandé sauf nécessité, d’effectuer les examens utilisant des rayons X concernant l’abdomen et le pelvis en première phase de cycle, au mieux dans les 10 premiers jours qui suivent le début des dernières règles.
Concernant l’injection de produit de contraste iodée…
En cas de terrain allergique : avec le développement des nouveaux produits de contraste iodés, les réactions allergiques survenant après leur injection sont devenues très rares. Leur survenue est imprévisible, mais on sait que l’intensité de la réaction peut être amoindrie chez les sujets à terrain allergique par la prescription d’une prémédication antiallergique à prendre la veille et le jour de l’examen. Veuillez donc préciser lors de la prise de rendez-vous vos antécédents allergiques et en particulier si vous avez eu de l’asthme, de l’urticaire, des œdèmes suite à l’ingestion d’une substance, une allergie à des produits ou médicaments
imagerie 3d scannerEn cas de diabète…
Le diabète ne constitue pas une contre-indication absolue à la réalisation d’une injection de produit de contraste iodé. Il convient simplement de respecter un certain nombre de précautions. Il faut disposer d’une prise de sang récente datant de moins de 3 mois (plus récente si événement intercurrent) contenant un dosage de la créatinine pour apprécier la fonction rénale. Il faut maintenir une hydratation importante et on préconise en pratique de boire 2 litres d’eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l’examen. Dans les cas où le jeûne est prescrit l’examen est si possible programmé en début de matinée ou d’après-midi pour en limiter les effets.
Chez les patients sous Metformine (Glucophage®, Glucinan®, Stagid® et génériques) il convient d’arrê-ter le traitement 48 heures après l’injection (il n’est plus recommandé de l’arrêter 48 heures avant l’exa-men).
Ne pas interrompre l’insuline. Les séries d’injection d’insuline peuvent néanmoins au besoin être adaptées en fonction de la nécessité ou non d’un jeûne. Rapprochez-vous de votre médecin traitant ou de votre diabétologue.
En cas d’insuffisance rénale
Il faut disposer d’un examen de sang de moins de 3 mois, précisant la créatininémie : si celle-ci est supérieure à 200 µmol/ml ou une clearance < 30 ml/mn, l’injection d’iode sera à priori récuser. Si la créatininémie est < à 200 µmol/ml, une hydratation importante avant et après examen est préconisée : boire 2L d’eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l’examen.